Prime Covid pour les personnels administratifs : indécence et cynisme
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Prime COVID : indécence et cynisme
Battons-nous pour la transparence
Dès l’annonce de la mise en œuvre du versement de la prime COVID dans les services académiques, la CGT avait interpellé le secrétaire général lors du dernier comité technique des services qui s’était tenu en juillet (voir Pièce jointe)
Que ce soit dans les IEN, les CIO, les CMS, les DSDEN ou le rectorat, nombre de collègues se sont démenés dans la période de confinement. Mais au moment de l’octroi de la prime COVID, ils et elles ont été écartés sans ménagement, comme d’habitude serions-nous tentés de dire.
Face au constat amer du versement arbitraire, la CGT a interpellé notre direction.
Retrouvez en Pièce Jointe : nos calculs sur la répartition de la prime Covid et le tract intersyndical.
La Cgt demandera une audience au recteur pour réclamer la transparence et une répartition équitable de la prime. Elle proposera aux personnels des heures d’information syndicale, des actions de manifestation et de contestation à l’ensemble des organisations syndicales ainsi qu’une motion pour dénoncer ce mépris fait au personnel.
Lettre de recours décision de non attribution de la prime COVID-19
Beaucoup d’entre vous nous ont interrogés sur les possibilités de recours. À part les recours gracieux, tous les autres recours sont inutiles dans la mesure ou un principe jurisprudentiel veut que « par principe, une prime n’est jamais due ».
Pour autant, nous pouvons introduire des recours gracieux dont l’objet sera surtout de manifester notre mécontentement et de mettre la direction devant ses responsabilités.
Personnels administratifs, techniques et santé sociaux : face au non versement de la prime COVID-19, formulez un recours écrit !
[Modèle de lettre de recours en PJ]
La CGT Educ’action interrogera le secrétaire et la DRRH sur le sort réservé au recours des collègues lors du prochain comité technique des services qui se tiendra le 25 septembre.
D’ici là, à vos plumes et écrivez nous tous vos témoignages !
Protocole sanitaire et conditions
Depuis le 1er septembre, il est demandé au personnel des services académiques de revenir obligatoirement sur site alors que l’épidémie progresse de nouveau.
Personnel fragile
Comme par miracle, la liste des personnes à risque a été drastiquement réduite. L’honteuse sourde oreille à laquelle se livre les autorités et notre ministre aboutit à faire reprendre des personnes dont on sait que pour certaines, l’infection par la COVID se traduira une fois sur deux par des séquelles importantes ou par la mort tout simplement.
Nous avons interpellé le secrétaire général sur le sujet, cf. notre courrier [PJ], et lui avons indiqué que moins qu’une réponse à ce courrier, nous attendions de la responsabilité collective.
Vous avez dit télétravail !
Après les discours lénifiants, parfois grandiloquents que nos grands et petits caciques nous ont tenus lors du confinement, sur le monde d’après, sur les enseignements riches de la période, sur les vertus du télétravail et nouveaux modes d’organisation, nous pouvions penser que nous éviterions de nous entasser dans les locaux du rectorat ou de la DSDEN 13 ou 84, sans parler du site de l’IEN Korsec.
Mais non, là encore s’était sans compter sur le ministre et ces oukases prises en dehors de toute réalité opérationnelle et sanitaire qu’appliquent à la lettre les recteurs, rectrices et SG d’académies comme des petits soldats le doigt sur la couture de leur pantalon.
Ces oukases ministériels sur le thème « au travail, bande de fainéants » qui est bien la matrice idéologique du ministre se traduit ici et là, par le remise en cause dans la pratique du télétravail, par la reprise du matériel fourni aux agents alors que la deuxième vague apparait inéluctable.
Constat terrible et tragique : nos dirigeants ne sont plus à la hauteur et commettent toutes les erreurs qu’il ne faut pas commettre. Devons-nous continuer à obéir à des circulaires stupides, et dangereuses ou trouver au plus près du terrain les modes de fonctionnement les mieux adaptés ?
La Cgt interpelle de nouveau la direction académique et l’interrogera lors de prochains comités techniques et CHS-CT.
Masques ou pas masques ? NON À LA RÉPRESSION
Pendant le confinement, nos brillants hiérarques nous expliquaient l’inutilité du masque, vouant aux pires gémonies les imbéciles qui en voulaient porter. Ces mêmes tartuffes, toute honte bue, se sont aujourd’hui convertis en fondamentalistes du port absolu de ce seyant accessoire vestimentaire, menaçant des foudres les pauvres manants qui oublieraient de le porter ou se laisseraient aller à quelques coupables relâchements.
Si la CGT est favorable au port du masque, celui-ci ne doit pas servir d’alibi à la protection des salariés pour mener une politique répressive qui vise à soumettre les salariés et à restreindre leurs libertés.
La logique de répression en vogue dans notre Pays et qui n’épargne pas les services académiques, n’est pas seulement imbécile, elle ne répond tout simplement pas aux enjeux de la seconde vague.
Aujourd’hui l’urgence n’est pas de réprimer, mais de prévenir et protéger. Aménager nos postes de travail, établir des temps de pause pour respirer, favoriser le télétravail sont autant des [solutions intelligentes->https://www.cgtfinances.fr/IMG/pdf/2020.08.27_-_cr_reunion_evolution_des_regles_sanitaires_pour_la_fpe_du_26_aout.pdf] que la CGT avance.
TOUTES ET TOUS EN GRÈVE LE 17 SEPTEMBRE
On a toutes et tous mille bonnes raisons de ne pas faire grève en plus du fait que ça sert à rien.
Il y a une bien meilleure pour la faire :
Nous ne sommes pas des paillassons !
Documents joints
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- pj1-declaration_cts_2020_07_10
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- pj2-la_cgt_vous_innforme_juillet_2020_prime_co (...)
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- pj3-tract_prime_covid
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- pj4-lettre_recours_prime_covid-19
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- pj5-lettresg-personnelvulnerable
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