Stop à la triple peine pour les (ex) non-titulaires
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- Tract à diffuser largement
Contractuels mal payés
î Assez d’être mal payés ! Assez d’inégalités !
Embauchés depuis des années dans les établissements de l’académie, les contractuels de l’éducation nationale sont très mal payés. Bloqués à l’indice 367, voire 321 :c’est un salaire inférieur à celui d’un enseignant débutant pourtant faible et bloqué lui aussi depuis de nombreuses années. Après 8 ans d’exercice, le salaire d’un contractuel représente déjà 1/3 de moins que celui d’un titulaire de même ancienneté.
Sans parler de leur salaire versé avec retard à chaque interruption de contrat, ils ne connaissent aucun avancement tant qu’ils restent en CDD (au minimum 6 ans et plus pour la plupart) et durant leurs 2 premières années de CDI. Ce n’est qu’au bout de 6 ans de CDI (soit une ancienneté totale d’au moins 12 ans) qu’ils atteignent un traitement équivalent à celui d’un titulaire débutant.
C’est un traitement inégal par rapport aux titulaires, C’est aussi un traitement inégal par rapport aux autres non-titulaires d’autres académies qui ont obtenu par leur mobilisation des grilles salariales plus favorables, un avancement pour les CDD.
Pour la CGT : Un seul principe : A travail égal, salaire égal et la précarité, ça se paye !
Nous exigeons donc l’arrêt du recrutement de précaires et la titularisation de tou-te-s sans condition de concours ni de nationalité.
Dans l’immédiat, nous revendiquons une augmentation salariale pour tous les CDD pour atteindre une grille de salaire équivalente à celle des titulaires avec l’instauration d’une prime de précarité.
Ouvrir des négociations d’urgence !
Suite à une première action des non-titulaires de l’académie, le rectorat s’était engagé à réunir un groupe de travail pour discuter de la grille salariale des CDI et CDD.
Au prétexte de discussions nationales sur le volet III de la loi du 31 mars 2012 qui n’avancent pas, il a finalement renoncé à cet engagement.
Nous exigeons que cette injustice cesse et que les discussions soient ouvertes avec les organisations syndicales.
î Assez d’être mal reclassés ! Assez d’injustice !
Après des années de précarité, pour celles et ceux qui ont eu la "chance" d’être reçus aux concours réservés : c’est la douche froide.
En recevant leur arrêté de reclassement, tou-te-s constatent que leur ancienneté de contractuel n’est pas reconnue. C’est la double conséquence des faibles salaires de CDD et CDI et de l’alinéa 7 de l’article 11-5 du décret de 1951 (dit article butoir) qui après avoir estimé qu’une ancienneté de contractuel valait la moitié de celles de titulaire, annule immédiatement ce faible droit en estimant que cela ne peut les placer dans une situation plus favorable que l’échelon immédiatement supérieur à leur indice de contractuel.
Conséquence : du fait des faibles indices dans l’académie, presque tous sont reclassés au 3e échelon (4e avec service militaire), comme un débutant avec aucune prise en compte de leur ancienneté antérieure.
A titre d’exemple, un stagiaire avec 5 ans d’ancienneté d’assistant d’éducation sera mieux reclassé qu’un contractuel ayant 10 ans d’ancienneté.
Nous exigeons la suppression de l’alinéa qui bloque toute reconnaissance de l’ancienneté pour les contractuels.
Nous exigeons la prise en compte à 100% de toutes les anciennetés professionnelles.
Faire des recours au mauvais reclassement
Mme X a 35 ans, elle enseigne en tant que contractuelle 2eme catégorie depuis plus de 10 ans. A l’indice 367, elle est reclassée au 3e échelon certifié (indice 432).
Un titulaire depuis la même durée est au moins au 5e échelon, souvent au 6e. C’est une différence de plus de 300 euros chaque mois. Malgré son ancienneté, compte-tenu de la grille, il lui sera très difficile d’avoir une carrière complète à son départ en retraite.
Si la CGT a obtenu que certains non-titulaires ne connaissent plus de baisse de salaire au moment de leur reclassement, nous ne cessons de revendiquer la reconnaissance complète de toutes les anciennetés professionnelles.
Nous invitons les personnels concernés à faire remonter ces situations d’injustice en déposant des recours gracieux et hiérarchiques (nous transmettre copie).
Nous exigeons que cette injustice cesse et que les discussions soient ouvertes avec les organisations syndicales.
î Inquiets d’être mal affectés ! Assez de galère !
Obligés en tant que stagiaires, de participer au mouvement inter-académique, les ex-contractuels se voient à présent pénalisés pour leur future affectation 2014. Un faible échelon et une bonification très insuffisante risquent dans beaucoup de cas, de ne pas leur permettre de se retrouver dans leur académie où ils ont si longtemps exercés.
Après des années de précarité, la sortie de celle-ci doit elle se solder par une mutation loin de la vie qu’ils ont construite ici ?
Nous exigeons la prise en compte de l’ancienneté des contractuels afin de leur permettre une affectation au plus près de leur exercice antérieur.
î î Non-titulaires ! Assez d’être maltraités !
Reçue par le recteur le 23 novembre, la CGT-Educ’action a une nouvelle fois porté ces revendications auprès de ses services. L’unique réponse du rectorat, qui pourtant est parmi ceux qui traite les plus mal les contractuels a été de renvoyer aux pseudos négociations ministérielles sur l’amélioration de la gestion des non-titulaires.
Titulaires, non-titulaires,
la précarité c’est l’affaire de tous !
Ce n’est que par notre mobilisation que nous ferons avancer la condition des non-titulaires et leur reconnaissance.
La CGT-Educ’action appelle à organiser la mobilisation.
Elle entend construire, dans l’unité, l’organisation et la mobilisation des non-titulaires, faire entendre et avancer leurs revendications.
Dans un premier temps, elle propose une pétition rédigée avec les non-titulaires réunis le 21 novembre.
Signez et faites cette pétition à retrouver sur notre site :
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