Face à l’austérité pour défendre l’éducation : Tous et toutes en grève le 18 mars
Rendez-vous le 18 mars à 9h DEVANT L’IA (Boulevard Nedelec, Marseille)
par
L’assemblée générale refuse que la rentrée 2014 se fasse dans de telles conditions
Elle revendique :
- une hausse des DHG de tous les établissements afin d’assurer des dédoublements et de réduire les effectifs
- Une baisse du temps de travail devant élèves afin que soit reconnu le travail de suivi et de concertation que les collègues effectuent déjà
- Une véritable relance de l’Education Prioritaire avec des moyens spécifiques qui ne soient pas le produit d’un redéploiement
- L’élargissement des diverses mesures dont bénéficient certains enseignants (pondération 1,1 ; primes…) à l’ensemble des personnels
L’assemblée générale du mardi 11 mars appelle donc les personnels à se réunir dès aujourd’hui dans les établissements afin de préparer la
GREVE du MARDI 18 MARS
- Rassemblement à 9H devant l’Inspection d’Académie afin de constituer un cortège Education qui ralliera la manifestation interprofessionnelle du Vieux Port.
- Assemblée Générale à 14 h à la Bourse du Travail
Rendez-vous le 18 mars à 9h DEVANT L’IA
(Boulevard Nedelec, Marseille)
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Déclaration intersyndicale de l’Education 13
Les organisations syndicales FSU ( SNES SNUipp SNEP SNUEP), CGT Educ’Action, FO, UNEF, CNT-SO de l’Education dans les Bouches du Rhône appellent ensemble à faire grève et à manifester le mardi 18 Mars, journée nationale interprofessionnelle de mobilisation. Elles appellent les personnels à prendre toute leur place dans cette journée d’action aux côtés des autres fonctionnaires et salariés du privé.
APPEL unitaire à la grève dans l’éducation, le 18 Mars
Après plusieurs années de blocage de la valeur du point d’indice, après l’augmentation des cotisations retraite, la suppression des effectifs, la dégradation des conditions de travail, les fonctionnaires et agents publics en ont assez !
A cela s’ajoutent les différentes déclarations concernant le blocage des carrières (promotions, avancement d’échelon, requalification), voire le gel des primes. Tout cela est inacceptable. Suite à l’intervention des organisations syndicales, la lettre du Premier ministre du 14 février dément que tout gel des avancements soit à l’ordre du jour mais elle confirme que, selon le gouvernement, la fonction publique doit faire des économies et que les futures négociations doivent être inscrites dans le cadre de la réduction des dépenses publiques que nous contestons.
Cette politique perpétue des destructions d’emplois au prétexte de redéploiement et de restrictions budgétaires, ne permettant pas aux agents de remplir toutes leurs missions de service public et d’offrir un service de qualité partout sur le territoire.
Les réorganisations en cours à travers les différents projets de loi de décentralisation vont dans le sens de nouveaux reculs des services de l’Etat, d’une désertification accentuée qui conduit à une réduction d’accès aux services publics à tous les niveaux.
C’est pourquoi, face à ces attaques contre la fonction publique et ses agents, les organisations syndicales appellent l’ensemble des personnels de l’éducation à cesser le travail le mardi 18 mars 2014 et à s’inscrire dans les actions interprofessionnelles de manifestations pour :
· La reconnaissance du rôle de la fonction publique, de ses missions et du travail de ses agents ;
· L’augmentation immédiate de la valeur du point d’indice ;
· La revalorisation de tous les salaires et le rattrapage des pertes du pouvoir d’achat ;
· La création des emplois nécessaires au bon fonctionnement des services publics de l’éducation
· L’amélioration des conditions de travail.
Dans l’éducation, les organisations syndicales considèrent que le budget alloué n’est pas à la hauteur des besoins, les dotations sont insuffisantes pour assurer le succès de tous les élèves, l’éducation prioritaire n’a pas les moyens de fonctionner correctement pour assurer aux élèves les plus en difficulté les conditions de la réussite. Les 17 postes supplémentaires octroyés dans le second degré dans l’académie d’Aix Marseille sont loin de couvrir les besoins créés par l’augmentation de la démographie scolaire.
Dans le premier degré, aussi les moyens ne sont pas suffisants, la réforme des rythmes scolaires que nous rejetons, imposée aux personnels, sans prendre leur avis ne sauraient être une réponse aux difficultés scolaires rencontrées.
D’ores et déjà, les organisations ont convenu de se revoir après le 18 mars et sont déterminées à poursuivre leur démarche unitaire la plus large possible.
TOUTES ET TOUS EN GREVE ET EN MANIFESTATIONS LE 18 MARS 2014