Scolarisation des allophones

Compte-rendu de l’audience à la DSDEN du mercredi 19 juin
vendredi 21 juin 2019
par  cgteducaix

Voici ce qu’il est ressorti de l’entrevue entre les représentants syndicaux (CGT, SUD, SNES, SGEN-CFDT, CNT-SO) et le DASEN, M. Beck, Mme Blua, DASEN adjointe et responsable du CASNAV et Mme Piqué, coordinatrice académique du CASNAV et M. Doria en charge de la gestion des moyens écoles/collèges.

Tout d’abord, une quinzaine de jeunes s’étaient rassemblé.es devant l’IA pour scander pendant toute la durée de l’entrevue (soit plus d’une heure) "on veut aller à l’école" permettant ainsi au DASEN de mieux comprendre le problème !

Et effet, notre première demande concernait la scolarisation d’environ 140 allophones en attente, et environ 80 en attente des tests du CASNAV pour ensuite être scolarisé.es.

Il nous été répondu qu’aucune structure nouvelle ne serait créée mais par contre les structures créées en urgence (Collèges Renoir, Coin Joli, classes NSA /PSA à Monticelli, lycée Diderot) seraient pérennes. Et que pour accueillir plus de jeunes toutes les structures seraient remplies, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.

Ces structures accueilleront toutes 24 élèves pour 18 h de cours (21 h si l’enseignant est du 1er degré).

Le constat est qu’il n’y a pas assez de moyens départementaux, le DASEN a indiqué qu’il fallait se tourner vers des moyens académiques et donc qu’il solliciterait le recteur.

Pour les tests du CASNAV, Mme Piqué nous a expliqué que plusieurs sessions de tests en urgence avaient été organisées par le CASNAV pour 350 jeunes déjà, qu’une session aurait encore lieu le 24 juin et une autre à la rentrée de septembre. Donc, dans l’ensemble, pratiquement tou.tes les jeunes seraient évalué.es.

Quant au fonds social qui n’est pas suffisamment abondé dans certains établissements et qui permet de prendre en charge les frais de cantine et de transport (abonnement RTM), il a été annoncé qu’ils essaieraient de tenir compte de l’arrivée de ces jeunes dans les établissements pour augmenter le fonds social là il y aurait des besoins.

Il a été précisé que les jeunes majeur.es qui ont 19 ans avant le 31 décembre seront aussi testé.es par le Casnav et donc pourraient être scolarisé.es, ce qui n’a pas toujours été le cas cette année.

Pour le lycée Saint Charles, la classe d’UP2A sera remplie l’année prochaine et s’il n’y a pas de place pour les scolariser en seconde à Saint Charles (car il y a déjà 35 élèves par classe), les jeunes seraient scolarisé.es sur leur lycée de secteur et donc ne bénéficieraient pas de la co-intervention par exemple.

Pour le 1er degré, nous avons dénoncé les faibles budgets alloués par classe alors que les classes UP2A nécessitent des moyens plus importants et nous avons aussi dénoncé les effectifs trop élevés (jusqu’à 28 élèves par classe).

Une commission de maintien des jeunes en UP2A avait eu lieu la veille, la règle étant que les jeunes ont droit à une année (qui ne correspond pas forcément à une année scolaire) mais peuvent être maintenu.es plus longtemps si besoin. Les NSA/PSA (Non ou Peu Scolarisé.es Auparavant) ont droit à 2 ans minimum.

Lors de cette commission, certain.es jeunes sont donc sorti.es du dispositif libérant ainsi des places.
A l’issue de cette entrevue, nous avons pu constater une certaine volonté (quoique tardive) de scolariser ces jeunes mais qui se heurte à un manque de moyens évident !


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